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Vent de renouveau au Festival international de la poésie de Trois-Rivières
À partir du 4 février 2025
Trois-Rivières, le 4 février 2025 - Le Festival international de la poésie de TroisRivières (FIPTR) amorce une nouvelle ère avec des changements majeurs au sein de son administration et de sa gouvernance.
Fondé en 1985 par Gaston Bellemare et codirigé avec Maryse Baribeau jusqu’en 2024, le FIPTR est un joyau de la vie culturelle en Mauricie et signe un moment important de son histoire avec l’arrivée d’une nouvelle équipe qui permettra à l’organisme de poursuivre sa mission. Une transition importante pour le milieu culturel.
Nouvelle présidente au sein du Conseil d’administration
Le conseil d’administration est profondément heureux d’accueillir Louise Dupré à sa présidence, succédant à Gaston Bellemare.
Membre de l’Académie des lettres du Québec, de l’Ordre du Canada et du Parlement des écrivaines francophones, son œuvre est lue et étudiée au Québec, au Canada anglais et dans plusieurs autres pays. Au fil des ans, elle a créé des liens avec les littératures d’ailleurs en devenant une ambassadrice de la poésie québécoise à l’étranger. Reconnue et appréciée par ses pairs, elle a une trentaine de publications et une dizaine de prix et distinctions à son actif.
« J’accueille ce nouveau défi avec toute la délicatesse qu’il mérite et je m’engage à honorer le travail accompli par Gaston Bellemare et Maryse Baribeau au cours des quarante dernières années », déclare Louise Dupré. Son expertise et sa vision promettent d’enrichir le Festival et d’en assurer le rayonnement et la pérennité.
Elle peut compter sur l’appui et l’expertise des quatre autres membres actuels du conseil d’administration, personnalités très actives dans la vie culturelle, politique et économique de la ville de Trois-Rivières. Il s’agit de madame Marilie Laferté, viceprésidente, monsieur Robert Aubin, secrétaire, ainsi que messieurs Daniel Rioux et Frédéric Therrien, administrateurs.
Nouvelle codirection générale mutualisée
La direction générale du FIPTR est désormais assurée par Éveline Charland, codirectrice générale et directrice artistique, et Étienne Poirier, codirecteur général et directeur administratif. Connus pour leur engagement dans le milieu culturel trifluvien, ils cumulent à eux deux plus de 35 ans d’expérience combinée dans la gestion d’organismes culturels et l’organisation d’événements.
Éveline Charland, forte d’une vaste expérience en gestion artistique, apportera une vision unique et novatrice au Festival et veillera au rayonnement de Trois-Rivières en tant que capitale mondiale de la poésie. « Il est essentiel pour moi de préserver l’âme du Festival tout en y insufflant une touche nouvelle, dans le respect de son héritage. Nous voulons rendre la poésie plus accessible et faire rayonner le Festival comme jamais », affirme-t-elle.
De son côté, Étienne Poirier mettra à profit son expertise en développement et en gestion administrative : « Nous souhaitons diversifier la clientèle du Festival et explorer de nouveaux marchés tout en nous appuyant sur les solides bases construites au fil des décennies. »
Également à la codirection générale du Salon du livre de Trois-Rivières depuis 2021, Éveline Charland et Étienne Poirier prennent les rênes du FIPTR à un moment charnière de son histoire. La mutualisation des ressources entre les deux organismes permettra au Festival de favoriser la transition vers de nouvelles orientations et un développement des activités afin de surmonter les défis qu’amène le renouvellement de la clientèle.
En route vers une 41e édition
L’équipe est maintenant en place pour l’organisation de la 41e édition du Festival, qui aura lieu du 3 au 12 octobre 2025. Elle conserve en mémoire la mission de l’organisme: accueillir les poètes du Québec et du monde entier à Trois-Rivières, les faire connaître et reconnaître en les inscrivant dans la vie quotidienne d’une ville pour enfin redonner la poésie et les poètes au public.
Le Festival est convaincu plus que jamais que la poésie doit se vivre, non seulement dans l’espace solitaire de la lecture, mais, comme l’a écrit Gaston Miron, « sur la place publique ». Elle doit permettre un rapprochement et une meilleure compréhension des gens, elle doit apporter au monde plus de conscience, de compassion et d’amour.
Source : Communiqué
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